Il y a 2 semaines, la vie m'envoyait un signe pour que je ralentisse le rythme et que je plonge à l'intérieur de moi.
Dès que je suis tombée (j'ai manqué la dernière marche de l'escalier), je savais que j'aurais à vivre une période de guérision émotionnelle parallèlement à la guérison de mon corps physique qui venait de me montrer l'ampleur de ma douleur intérieure.
En effet, lors de cette chute, c'est ma douleur émotionnelle qui s'est matérialisée en douleur physique pour que je m'en occupe une bonne fois pour toute. Pour que je me libère de ces blessures de mon passé qui trainent encore et qui m'empêche d'évoluer. Étonnemment, quand je suis revenue à la maison, j'étais dans un calme et un lâcher prise. Je savais que je devais passer par là. J'ai donc accueilli le moment, aussi inconfortable soit-il. J'ai écouté mon corps qui avait besoin de repos pour se remettre de ce choc nerveux.
Je me suis pardonnée et j'ai pardonné. Pour que ce passé cesse de perturber mon énergie. Pour que mon présent soit doux et léger. Pour que je sois libre d'avancer en choississant de ne plus laisser ce passé me définir. J'ai remercié ce qui a été, puisque c'est grâce aux événements passés que je suis rendue la femme assumée que je suis maintenant.
Et j'ai été à la rencontre de ma petite fille intérieure. Celle qui avait le plus besoin de réconfort dans toute cette histoire. Lors d'une méditation, j'ai vu tous les événements qui m'ont affecté négativement créer des couches à l'entour de moi. Comme des pelures d'oignons, m'emprisonnant dans un cocon. Au début, je le voyais comme étant une momie, qui m'empêchait de bouger. Puis, lors d'une autre méditation, j'ai compris que ce n'était pas une momie, mais bien un cocon qui me menait vers la transformation. Et quelques jours plus tard, j'ai senti mes ailes se déployer.
C'est sans doute grâce à l'acceptation, le lâcher prise et le pardon que mon rétablissement a été relativement rapide. Je remercie la vie car cette chute aurait pu m'occasionner beaucoup plus de soucis que mes 2 côtes cassées. Et la vie continue. J'ai fait de l'espace pour accueillir encore plus grand que ce passé limitant.
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